L’annonce d’une fusion entre Renault FIAT Chrysler n’est pas sans conséquence dans le monde de l’automobile. En effet, comme nous l’avion déjà évoqué lors d’un précédent article, Renault est déjà dans une alliance avec Nissan et Mitsubishi. Pour beaucoup, les experts saluent ce rapprochement en argumentant sur le fait que les offres de ces groupes sont complémentaires, à quelques secteurs près.
Ceci dit, les récents évènements concernant le départ de Carlos Gohsn, n’ont semble-t-il, pas arrangé les choses avec Nissan. Nissan affiche clairement sa volonté de peser d’avantage dans l’alliance Renault Nissan Mitsubishi. Aujourd’hui, les français semblent avoir plus de poids dans les décisions que les japonais. Ces derniers veulent donc une renégociation des forces pour un meilleur équilibre.
Avec l’annonce de la fusion Renault Fiat-Chrysler, on parle de la création d’un nouveau géant mondial. Quels sont les enjeux de cette nouvelle alliance ?
Table des Matières
Numéro 3 Mondial
Derrière Toyota et Volkswagen, le nouveau groupe pourrait trouver une place sur le podium.C’est le groupe FCA, Fiat Chrysler Automobile qui a fait le premier pas. Du côté de Renault, on ne cache pas un certain intérêt pour cette offre. La bourse a elle aussi accueilli favorablement cette nouvelle. L’action Renault a pris plus de 15%, et l’action Fiat-Chrysler plus de 11%. Pour les japonais, côté Nissan, ils n’ont pas encore pris de décision à ce sujet. Il est vrai que Nissan et Fiat-Chrysler sont en concurrence dans certains secteurs comme les JEEPs, etc.
Investissements sur de nouveaux projets
Les investissements sur la Recherche et le Développement de nouvelles opportunités pourraient connaître un bon en avant. La mutualisation des différents fonds et la mise en commun des cerveaux pourrait aboutir à des nouveautés beaucoup plus rapidement que si chaque entité investissait de son côté. Il paraît évident qu’une grande partie des investissements concernera la voiture électrique et les voitures autonomes…
Conséquences de la Fusion Renault Fiat Chrysler en France
Bien sûr, les syndicats craignent une diminution des effectifs dans les usines françaises, comme c’est généralement le cas, lors de rapprochements. L’évocation de la mise en commun de moyens, et la création de nouvelles synergies confirment cette hypothèse.
L’Etat français sera-t-il capable de protéger les emplois qui seront menacés ?
Mise à jour le 22 Novembre 2022